Cortinarius cupreonatusSynonymsCortinarius cupreoochraceus
BiostatusPresent in region - Indigenous. Endemic
Images (click to enlarge) Caption: (5) C. cupreonatus, basides et spores. | Caption: FUNNZ: 2006/0277, See public note for more information Owner: FUNNZ |
Article: Soop, K. (2001). Contribution à l'étude de la mycoflore cortinarioïde de Nouvelle-Zélande. Bulletin Trimestriel de la Société Mycologique de France 117(2): 91-132. Description: Chapeau 3-5 cm, sec, peu hygrophane, arrondi puis convexe à conique, brun -rouge à
rouge palissandre, parfois plus ochracé, finement fibrilleux-inné mais parsemé de
squamules et de plaquettes ochracées, marge pourvue de franges ochracées foncées à
1'état jeune. Lames brun-gris lavées de pourpre à legérèment violacées an début,
serrées (L = 58,1= 2-3), adnées, arête concolore. Stipe cylindrique, 3-5 x 0,4-0,7 cm,
beige pâle, convert de fibrilles brunâtrés. Voile foncé brun jaune, assez copieux;
cortine blanche, fugace. Chair beige pâle, se maculant de brun à partir de la base,
odeur faible, de « peinture », saveur forte, désagréable, amère, fluorescence jaune.
Réactions chimiques : la soude produit une réaction rouge foncé à noire sur le
chapeau, rosée sur les lames et dans la chair, noir purpurescent sur le voile du stipe.
Spores elliptiques à subamygdaliformes, 7-9 x 4-5 µm, à verrues assez prononcées;
basides à 4 stérigmates, 25-30 x 7 µm; cellules stériles clavées, 20-25 x 7 µm; boucles
présentes. Piléipellis mince constitué d'hyphes couchées assez courtes, larges de 5-12
µm, avec un pigment brun jaune diffus, certaines incrustées d'un brun plus sature;
hypoderme epais à éléments irréguliers, 20-50 x 12-18 µm, comportant un pigment
diffus ou vaguement grannleux, brun orangé, entremêlés avec les hyphes du
Piléipellis. Habitat: Ecologie : dans les forêts de Nothofagus, terricole, parfois plus on moins fasciculé,
peu commun. Notes: Étymologie : de cuprum, « cuivre », du à la couleur du chapeau.
Cette espèce évoque C. exlugubris (voir plus haut), mais ici le chapeau est rouge
palissandre et les spores sont plus petites et d'une verrucosité remarquable. Une
espèce patagonienne, C. brunneovelatus Moser et Horak (1975), possède un coloris et
un voile semblables, mais les spores sont finement verruqueuses.
Les deux espèces qui viennent d'être décrites font partie d'un autre groupe difficile qui
pourrait également trouver sa place dans le sons-genre Cortinarius, avec un ou deux
autrés taxons inédits à ce jour. Elles évoquent les espèces du genre Cuphocybe Heim (notamment C. phaeomyxa Horak), qui, cependant, possèdent un chapeau visqueux et
sont dépourvues de cortine.
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