Cortinarius aurantioferreusBiostatusPresent in region - Indigenous. Endemic
Images (click to enlarge) Caption: (2) C. aurantioferreus,
basides et spores. | |
Article: Soop, K. (2001). Contribution à l'étude de la mycoflore cortinarioïde de Nouvelle-Zélande. Bulletin Trimestriel de la Société Mycologique de France 117(2): 91-132. Description: Chapeau 1-2,5 cm, sec, plus on mains hygrophane, obtusément conique, brun jaune à
brun orangé, centre d'un brun plus foncé, parfois presque noir, mat, finement
fibrilleux-inné; marge orangée. Lames d'un orangé intense au début, étroitement
émarginées, moyennement serrées (L = 32,1= 2-3 ), arête concolore. Stipe
cylindrique, 3-5 x 0,2-0,4 cm, jaune pâle, apex jaune de beurre, noircissant à partir de
la base. Voile orangé, brunissant, fugace; cortine jaunâtre, peu fournie. Chair citrine à
jaune grisâtre, puis noircissante, odeur et saveur nulles, fluorescence nulle.
Réactions chimiques : la soude produit une réaction rouge foncé à noire sur le chapeau
et dans la chair, et rouge sang dans les lames et le voile.
Spores obtusément elliptiques, 5,2-6,5 x 3,8-4,5 µm, finement ponctuées; basides à 4
stérigmates, 30-35 x 5-7 µm, certaines incrustees de jaune; cellules stériles clavées à
irrégulières, 35 x 6 µm; boucles présentes. Piléipellis mince, forme d'hyphes
couchées, larges de 4-10 µm, pigmentees de brun jaune ou hyalines, ou hyalines
remplies de gouttelettes brun-foncé; hypoderme aux éléments courts, arrondis, 12-20
x 8-10 µm, avec un pigment diffus brun rouge. Habitat: Écologie : dans les forêts de Nothofagus, terricole, grégaire, peu commun. Notes: Étymologie : du latin aurantius, << orangé >>, et ferreus, << brun-rouillé >>, par
référence à la couleur d'ensemble.
Ce petit Dermocybe est bien défini par ses couleurs orangé sale, ayant generalement
une tendance à s'assombrir avec l'âge, parfois avec une teinte olive, et par ses lames
d'un orangé vif; ces caractères ne semblent pas être partagés par d'autrés taxons décrits
dans le sous-genre en Nouvelle-Zélande ou en Patagonie (HORAK, 1987, MOSER
& HORAK, 1975). D. aurantiella HORAK, venant dans le même type d'habitat, est
similaire, mais presente une teinte orangée pure, ne noircit pas, et produit des spores
plus longues. D' autre part, D. indotata HORAK, qui possède des spores semblables,
à les lames jaune de moutarde.
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